Le rôle des policiers selon Gbagbo Laurent

Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République.Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit… Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance.
Matez tous ceux qui sèment le désordre et après on réfléchira … Matez, matez, tous ceux qui sont contre la République... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Votre rôle n’est pas de réfléchir comme les juges. Ce sont les commissaires qui réfléchissent à votre place… Vous, votre rôle, c’est de mater, de mater…Le policier ne doit pas réfléchir… Il doit taper et s’il y a des erreurs, s’il y a des problèmes nous allons arranger…

Gbagbo Laurent, Chef de l'Etat ivoirien, à l'occasion de l'installation de la CRS 3 à Divo le vendredi 27 Août 2010


jeudi 26 juin 2008

Lutte contre la corruption en Côte d'Ivoire

Depuis quelques semaines une vague d'arrestations s'oppère dans la filière café-cacao. Une opération mains propres à l'ivoirienne. On devrais s'en rejouir et applaudir le Président de la République à deux mains. Mais la période choisie pour ce vaste nettoyage-période électorale- laisse plus d'un perplexe. En effet depuis des années tous les audits de la filière café-cacao, que se soit sur initiative du gouvernement ivoirien où des bailleurs de fonds, ont abouti à la même conclusion: la filière est devenue une véritable mafia. La libéralisation qui devais profiter d'abord aux producteurs est devenu leur pire cauchemar. Et le Président de la République a affiché un mutisme coupable à tous ces rapports d'audits.
La filière ressemble au mythe d'Icar, qui voulant trop se rapprocher du soleil se brula les ailles. C'est le cas de Guy André KIEFFER (mort où disparu?) et de l'inspecteur d'Etat (torturé et licencié de la fonction publique pour avoir fait son travail).
Si le Président de la République n'a pas d'arrières pensées politiques, ce qui serait machiavélique, il doit aller jusqu'au bout de son initiative. De grosses têtes doivent tombées: il s'agit de membres du gourvements qui ont cogéré la filière notament Monsieur Bohoun Bouabré, ancien ministre de l'économie et des finances, et certains conseillers du Chef de l'Etat. Alors les ivoiriens seront convaincus de sa détermination et de sa sincérité à vouloir moraliser la société ivoirienne. Car nous ne voulons plus d'un réglement à la Probo Coala (affaire des déchets toxiques).
Monsiuer le Président ton peuple te regarde, ne le déçois pas cette fois. Lire le document confidentiel

lundi 9 juin 2008

Tracasséries routières

Les tracasséries routières ont toujours existé en Côte-d'Ivoire; mais cela se faisait dans la discrétion. Leur exagération depuis le debut de la guerre a serieusement irrité non seulement les ivoiriens mais aussi les opérateurs économiques de la sous region qui utilisent le port d'Abidjan. La goute d'eau qui a fait deborder le vase est la flambée des prix des produits essentiels pour la survie des populations. Les manfestations contre la vie chère qui ont eu lieu dans le mois d'avril ont décidé le gouvernement à lutter avec efficacité et détermination contre ce fléau. Ainsi les nouvelles dispositions relatives au contrôle routier sont rentrées en vigueur depuis le 02 juin 2008. La mise en oueuvre de ces mesures est confiée à l'état major des armées. La population et les opérateurs économiques espèrent que cette fois sera la bonne car ce n'est pas la première fois que les gouvernements tentent de reglémenter le contôle routier en Côte-d'Ivoire. Le peuple soutient le gouvernement et l'encourage à démeurer ferme pour le bien être des ivoiriens.