Le rôle des policiers selon Gbagbo Laurent

Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République.Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit… Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance.
Matez tous ceux qui sèment le désordre et après on réfléchira … Matez, matez, tous ceux qui sont contre la République... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Votre rôle n’est pas de réfléchir comme les juges. Ce sont les commissaires qui réfléchissent à votre place… Vous, votre rôle, c’est de mater, de mater…Le policier ne doit pas réfléchir… Il doit taper et s’il y a des erreurs, s’il y a des problèmes nous allons arranger…

Gbagbo Laurent, Chef de l'Etat ivoirien, à l'occasion de l'installation de la CRS 3 à Divo le vendredi 27 Août 2010


lundi 13 décembre 2010

Vérité des urnes contre les mensonges de Yao Paul N'Dré

L'élection présidentielle tant attendue a eu lieu, pour le deuxième tour, le 28 décembre 2010.

De l'avis des observateurs internationaux et nationaux, malgré quelques incidents constatés ça et là, la présidentielle s'est globalement déroulée de manière transparente et démocratique.

La CEI a proclamé les résultats résultats provisoires, malgré la stratégie d'obstruction caractérisée des répresentants du candidat Gbagbo Laurent, tout comme au premier le premier tour hors délai, donnant le candidat Alassane Ouattara vainqueur avec 54,10% des voix avec un taux de participation de plus de 81%.

Le conseil constitutionnel, dirigé par Yao Paul N'Dré un inconditionnel du candidat Gbagbo Laurent, a invalidé les résultats proclamés par la CEI, indiquant que le délai de trois jour est impératif. Sur ce point précis, les éminants juristes et autres constitutionaliste que compte la Côte d'Ivoire devraient se prononcer pour éclairer les ivoiriens car c'est le principal argument sur lequel s'appuie Yao Paul N'Dré pour juger la CEI forclose. D'ailleurs, Yao Paul N'Dré a été nommé à la tête de cette importante institution en début 2010. Le juge suprême des élections a donc tranché avec célérité, le lendemain de la proclamation des résultats par la CEI. Yao Paul N'Dré a, de manière définitive et sans appel, proclamé son mentor politique, Gbagbo Laurent vainqueur avec plus de 51% de voix et un taux de participation de plus de 71% après avoir annulé le vote dans sept départements du centre et du nord. D'ailleurs les Préfets des zones concernées ont désavoué dans leur rapports circonstanciers faits a leur hiérarchie le lendemain du vote concernants les incidents sur lesquels Yao Paul N'Dré s'est fondé pour invalider les votes de leur zone.

Que dit le code électorale en la matière :
- Article 59 : La commission chargée des élections procède au récensement général des votes et à la proclamation des résultats du scrutin en présence des représentant des candidats.
Trois exemplaires des PV accompagnés des pièces justificatives sont transmis à la commisssion chargée des élections. Celle-ci procède aux opérations de collecte et à la proclamation des résultats provisoires en présence des représentants des candidats
La commission chargée des élections communique au Conseil constitutionnel un exemplaire des procès vrebaux accompagnés des pièces justificatives dans les trois jours qui suivent le scrutin.

- Article 64 : Dans le cas où le Conseil constitutionnel constate des irrégularités graves de nature à entacher la sincérité du scrutin et en affecter le résultat d'ensemble, il prononce l'annulation de l'élection. La date du nouveau scrutin est fixée par décret pris en conseil des ministres sur proposition de la commission chargée des élections. Le scrutin a lieu au plus tard quarante cinq jours à compter de la date de la décision du Conseil constitutionnel.

A la lecture de ces deux articles, il apparaît de manière flagrante que Yao Paul N'Dré n'a pas dit le droit; jetant ainsi le discrédit sur cette noble et importante institution qu'est le Conseil constitutionnel.

Le peuple a voté. Le peuple a choisi. Le choix du peuple est Alassane Ouattara. Qu'on l'aime ou pas; Qu'il soit étranger ou pas; Qu'il soit parrain de la rebellion ou pas; Le peuple s'est exprimé et a décidé de confier son destin à ADO. Ce choix est sacré, que Gbagbgbo Laurent respect la volonté du peuple. C'est cela la démocratie.

Cette crise post électorale vient de nous revéler la vraie personnalité de Gbagbo Laurent. Celle d'un didacteur d'une autre époque. D'ailleurs son discours d'auto-investiture est très revélateur. Gbagob Laurent a cité deux exemples historiques, n'oublions pas que c'est un historien, le cas de Guillaume VIII d'Angléterre qui rompit ses relations diplomatiques avec le Vatican pour une question de divorce et Napoléen qui se courronna empéreur de France. Durant tout ce "bavardage", pas une seule fois il a prononcé les mots paix, cohésion nationale, travail, amour. Alors que son pays est déchiré et au bord de l'affrontement.

Que les voiriens et la communauté internationales aient la conviction que Gbagbo Laurent, à l'image de la Fesci qui est sorti de son imagination, ne comprend qu'un seul langage : Malheureusement, celui de la violence.

A bat Napoléen Gbagbo Guillaume Bokassa I pour que vive la Côte d'Ivoire !