- Le processus d'identification qui permettra aux ivoiriens d'avoir enfin une carte d'identité et leur carte d'électeur n'a toujours pas débuté;
- Le désarmement des rebelles n'est pas encore terminé et le peuple n'est pas du tout informé sur l'évolution de ce processus. Quand à celui des milices de l'ouest de la Côte d'ivoire, c'est silence radio;
- Le gouvernement se paye le luxe de s'offrir au compte des contribuables quinze jours de congé alors que le processus électoral a du plomb dans l'ail et que la tenue des élections devient hypothétique;
- Le financement du processus de sortie de crise par les bailleurs de fonds n'est pas totalement effectif. Ce qui expliquerait le lancement de ce dernier emprunt obligataire à grand battage médiatique.
- Il semble avoir encore des blocages politiques sur la procédure d'identification; ce qui expliquerait la position du Chef de l'Etat, lors de sa visite à Séguela, en annonçant que les cartes d'identité seront délivrées après les élection;
- La non réunification du pays. Un Etat, deux économies et deux armées.
Nous demandons aux deux signataires des accords de Ouaga d'avoir le courage de dire la vérité aux ivoiriens.
Nous lançons un appel patriotique au Premier Ministre SORO Guillaume, de surcroît secrétaire général des "forces nouvelles" de proclamer solennellement la dissolution de son mouvement. Car une structure précédée du préfixe ex signifie que cette structure n'existe plus. Une telle décision aura comme avantage la réunification de facto du pays et ouvrirait la voie à l'organisation d'élection transparente et démocratique sous le contrôle de la communauté internationale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire