Le rôle des policiers selon Gbagbo Laurent
Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République.Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit… Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance.
Matez tous ceux qui sèment le désordre et après on réfléchira … Matez, matez, tous ceux qui sont contre la République... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Votre rôle n’est pas de réfléchir comme les juges. Ce sont les commissaires qui réfléchissent à votre place… Vous, votre rôle, c’est de mater, de mater…Le policier ne doit pas réfléchir… Il doit taper et s’il y a des erreurs, s’il y a des problèmes nous allons arranger…
Gbagbo Laurent, Chef de l'Etat ivoirien, à l'occasion de l'installation de la CRS 3 à Divo le vendredi 27 Août 2010
vendredi 4 avril 2008
manifestations contre la vie chère
Le bloquage des salaires des fonctionnaires depuis les années 80, la destructions des entreprises françaises par les patriotes proches du FPI, l'augmentation vertigineuse du nombre de chômeurs, l'augmentation exponnentielle du prix des produits de première nécessité (riz, huile, savons, ciment et autres produits alimentaires) de plus de 30% en deux ans, le racket des forces de sécurité, le train de vie de l'Etat et des gens du pouvoir, confortent le peuple dans la conviction que le Chef de l'Etat et son gouvernement sont insensibles à leurs difficultés quotidiennes.
Devant ce constat et le mutisme du Chef de l'Etat, qui préfère se donner en spectacle à la rue princesse avec son ami Jack LANG, pour montrer au monde entier qu'en Côte d'Ivoire tout va bien et que la population est heureuse et du gouvernement, les jeunes et surtout les femmes ont manifesté à Abidjan le lundi 31 mars et le mardi 1er avril 2008 pour crier famine. Au lieu de donner une réponse adéquate aux revendications légitimes des femmes, le pouvoir a choisi la voie de la répression. Devant la détermination des femmes, le pouvoir a finalement pris des mesures pour faire baisser les prix des produits de première nécessité pour seulement trois mois. Et après que se passera-t-il? Malheureusement l'incidence des ces mesures se fait encore attendre.
Comme d'habitude, le pouvoir a attendu qu'il y ait du sang versé inutilement (deux morts et plusieurs blessés ) avant de réagir.
Les images de ces manifestations ont été censurées par la télévision nationale, la chaine des grands événements.
Devant ce constat et le mutisme du Chef de l'Etat, qui préfère se donner en spectacle à la rue princesse avec son ami Jack LANG, pour montrer au monde entier qu'en Côte d'Ivoire tout va bien et que la population est heureuse et du gouvernement, les jeunes et surtout les femmes ont manifesté à Abidjan le lundi 31 mars et le mardi 1er avril 2008 pour crier famine. Au lieu de donner une réponse adéquate aux revendications légitimes des femmes, le pouvoir a choisi la voie de la répression. Devant la détermination des femmes, le pouvoir a finalement pris des mesures pour faire baisser les prix des produits de première nécessité pour seulement trois mois. Et après que se passera-t-il? Malheureusement l'incidence des ces mesures se fait encore attendre.
Comme d'habitude, le pouvoir a attendu qu'il y ait du sang versé inutilement (deux morts et plusieurs blessés ) avant de réagir.
Les images de ces manifestations ont été censurées par la télévision nationale, la chaine des grands événements.
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