Le rôle des policiers selon Gbagbo Laurent

Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République.Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit… Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance.
Matez tous ceux qui sèment le désordre et après on réfléchira … Matez, matez, tous ceux qui sont contre la République... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Votre rôle n’est pas de réfléchir comme les juges. Ce sont les commissaires qui réfléchissent à votre place… Vous, votre rôle, c’est de mater, de mater…Le policier ne doit pas réfléchir… Il doit taper et s’il y a des erreurs, s’il y a des problèmes nous allons arranger…

Gbagbo Laurent, Chef de l'Etat ivoirien, à l'occasion de l'installation de la CRS 3 à Divo le vendredi 27 Août 2010


vendredi 17 octobre 2008

Le FPI accuse le RDR

Hier, au cours du "journal afrique" de TV5, j'ai écouté le secrétaire national aux élections du FPI, à la sortie d'une rencontre avec le premier ministre de Côte d'Ivoire avec les partis politiques pour les rassurer sur la transparence du processus d'identification, accuser une fois encore le RDR d'enrôler des étrangers et que ce partir a choisi de soutenir les étrangers au détriment des ivoiriens.
Si Sokouri Bohui se sent incapable d'assumer la charge que son parti lui a confié qu'il cesse de prendre les étrangers comme bouc émissaire. Nous sommes fatigués de cette rhétorique.
Il y a un adage chez nous qui dit que "c'est voleur qui connaît son ami voleur". 
Et si c'était une manière pour le FPI de préparer l'opinion nationale et internationale à une violente contestation des résultats de l'élection présidentielle en cas de défaite de son candidat. Je n'ose y croire.

1 commentaire:

hiler a dit…

Le FPI, malheureusement, n'a jamais pu porter le costume de parti que dirige un pays...C'est une conduite un peu dans le désordre, l'amateurisme...Souhaitons que ce parti grandisse