Le quatrième accord complementaire à l'accord politique de Ouagadougou vient d'être signé. Cet accord est sensé règler le problème des grades des militaires rebelles des forces nouvelles, le désarmement et le redeploiement de l'administration dans la zone sous contrôle rebelle. Etape indispensale dans le processus de sortie de crise, avant les élections.
Depuis la signature de l'accord politique de Ouagadougou entre Laurent Gbagbo, Chef de l'Etat issu du FPI et Soro Guillaume, actuel Premier Ministre et chef de la rebellion , nous sommes au quatrième accord complementaire. Ce qui amène la plupart des observateurs de la scène politique ivoirienne à être sceptique quand à l'organisation effective de l'élection présidentielle en 2009; alors que l'accord politique de Ouagadougou signé en mars 2007 était prevu pour être appliqué en dix mois.
Les difficultés d'application des premiers accords de sortie de crise residait dans le fait qu'il y avaient plusieurs signataires avec la forte implication et pression de la communauté internationale. Le pouvoir en place estimait que ces accords lui étaient défavorables.
Nous ne comprenons donc pas la mauvaise volonté que les deux signataires de l'accord politique de Ouagadougou, leur accord issu de leur dialogue direct, avec un facilitateur choisi par eux, Le Président du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, mettent à son application pour libérer les ivoiriens qui sont fatigués de cette crise.
Nous osons espérer que ce quatrième accord complementaire sera le dernier et que la prochaine date de l'élection présidentielle qui doit être fixée par la CEI ne rencontrera pas la mauvaise fois des deux signataires de l'accord politique de Ougadougou.
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