Le rôle des policiers selon Gbagbo Laurent
Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République.Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit… Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance.
Matez tous ceux qui sèment le désordre et après on réfléchira … Matez, matez, tous ceux qui sont contre la République... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Votre rôle n’est pas de réfléchir comme les juges. Ce sont les commissaires qui réfléchissent à votre place… Vous, votre rôle, c’est de mater, de mater…Le policier ne doit pas réfléchir… Il doit taper et s’il y a des erreurs, s’il y a des problèmes nous allons arranger…
Gbagbo Laurent, Chef de l'Etat ivoirien, à l'occasion de l'installation de la CRS 3 à Divo le vendredi 27 Août 2010
vendredi 13 mars 2009
La danse des sorciers autour de la date de l'élection présidentielle
Au lendemain de la signature de l'accord politique de Ouaga (Apo), j'ai eu une chaude discussion avec un monsieur dont j'ignore le nom, fervent partisan du Fpi, au sujet de la sincérité des signataires de cet accord et de l'impossibilité de tenir la date de l'élection présidentielle. Je me souviens lui avoir proposé un pari d'un montant de 100 mille fcfa que l'élection présidentielle aura lieu au plutôt le 30 octobre 2010. Pari qu'il a refusé car n'étant pas lui même sûr de ces certitudes. Au rythme où vont les choses, on s'achemine inéluctablement vers cette date. Il y a des petits partis politiques satellite du Fpi qui appelle à la tenue de l'élection présidentielle à la date du 30 octobre 2010. Souvenons nous qu'au lendemain de la signature de l'Apo, une polémique faisant cas d'un accord secret fixant la date de l'élection présidentielle au 30 octobre 2010 avait éclaté. Nous en sommes pas loin.
Actuellement, il y a un débat que je qualifie d'hypocrite autour de la fixation de la énième nouvelle date de l'élection présidentielle et emprunt de mauvaise fois. Le Président Gbagbo n'a-t-il pas dit que la mauvaise fois est la chose la mieux partagée en politique. Et tout le monde y vas de sa dose de pression, même la communauté dite internationale, sur la Cei qui est devenue leur cheval de troie, leur exutoire, comme si la Cei est l'unique responsable de la lenteur du processus électoral. Alors que nombreux sont ceux qui ont intérêt à ce que ce processus traîne en longueur. Je veux parler d'abord des signataires de l'Apo, ensuite des députés, des maires, des présidents des conseils généraux. Par extrapolation des partis politiques de l'opposition et ceux qui se réclament du pouvoir Fpi.
Il sera aléatoire de fixer, au moment où toutes les pesanteurs sur le processus électoral ne sont pas levées, une date pour l'élection présidentielle qui ne sera pas respectée. Je pense que pour donner un nouveau calendrier électoral qui aura toutes les chances d'être exécuté, il faudra attendre la validation du listing électoral par les partis politiques. En cela je soutiens la position du Président de la Cei.
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