Le rôle des policiers selon Gbagbo Laurent

Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République.Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit… Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance.
Matez tous ceux qui sèment le désordre et après on réfléchira … Matez, matez, tous ceux qui sont contre la République... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Votre rôle n’est pas de réfléchir comme les juges. Ce sont les commissaires qui réfléchissent à votre place… Vous, votre rôle, c’est de mater, de mater…Le policier ne doit pas réfléchir… Il doit taper et s’il y a des erreurs, s’il y a des problèmes nous allons arranger…

Gbagbo Laurent, Chef de l'Etat ivoirien, à l'occasion de l'installation de la CRS 3 à Divo le vendredi 27 Août 2010


mardi 15 juin 2010

RTI : Rêve ou réalité

Dimanche 13 juin 2010, une journée de pluie sur Abidjan qui a rendu le carrefour indénié, comme d'habitude, impraticable. Ce jour, regardant le journal télévisé de 20h de la première chaine de la télévision ivoirienne par obligation, parce que lorsque je suis chez ma femme à Bingerville, c'est la seule chaine dont elle dispose, j'ai cru rêver. je ne regarde jamais le journal télévisé de la RTI. Notre télévision, la chaine des grands évènements a transformé le journal télévisé, grand moment d'informations, en émission de propagande pro-Gbagbo.
Ce jour-là, j'ai eu l'impression de rêver. Le journal n'a duré qu'une trentaine de minutes. Pendant ces trentes minutes d'informations à l'ivoirienne, ni le nom de son excellence Gbagbo Laurent, Président de la république, ni les noms des nombreux mouvements de soutien au candidat Gbagbo qui pillulent sur la scène politique ivoirienne n'ont été cités par le journaliste. Même pas un "petit reportage" sur leurs activités ; alors que d'habitude, c'est ce qui fait la substance du journal télévisé.
Ce jour-là, il y a eu tout de même un reportage sur les activités de la première dame, Simone Ehivet Gbagbo. Elle n'a pas parler de politique mais de dévéloppement. Elle n'a même pas fait allusion à son mari.
A la fin du journal, la commission nationale de la communication et de l'audiovisiuelle (CNCA) a donné le temps d'antenne des mouvements politiques et de la société civile qui place le camp présidentiel largement devant.
Peut-être que c'est l'explication de mon rêve.

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