Le rôle des policiers selon Gbagbo Laurent

Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République.Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit… Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance.
Matez tous ceux qui sèment le désordre et après on réfléchira … Matez, matez, tous ceux qui sont contre la République... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Votre rôle n’est pas de réfléchir comme les juges. Ce sont les commissaires qui réfléchissent à votre place… Vous, votre rôle, c’est de mater, de mater…Le policier ne doit pas réfléchir… Il doit taper et s’il y a des erreurs, s’il y a des problèmes nous allons arranger…

Gbagbo Laurent, Chef de l'Etat ivoirien, à l'occasion de l'installation de la CRS 3 à Divo le vendredi 27 Août 2010


samedi 27 septembre 2008

Reconstruction de Yamoussokro

Le Président Gbagbo Laurent, voulant conquérir le vote Baoulé, a décidé de marquer sa volonté de transférer effectivement la capitale politique de la Côte d’Ivoire à Yamoussokro par la construction de l’hôtel des députés (déjà terminé) et le palais présidentiel.

Tous ceux qui connaissent Yamoussokro savent qu’aujourd’hui le problème urgent de cette ville ne réside pas dans la construction de ces édifices symboliques mais dans la réhabilitation des infrastructures en grande dégradation (les grandes écoles, le lycée scientifique, les larges rues) et en la construction d’un hôpital et d’un marché dignes de la renommée de la dite ville.

Voici Monsieur le Président, à mon humble avis, ce que vous devez faire d’abord pour préserver la renommée de notre capitale politique.

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