Le rôle des policiers selon Gbagbo Laurent

Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République.Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit… Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance.
Matez tous ceux qui sèment le désordre et après on réfléchira … Matez, matez, tous ceux qui sont contre la République... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Votre rôle n’est pas de réfléchir comme les juges. Ce sont les commissaires qui réfléchissent à votre place… Vous, votre rôle, c’est de mater, de mater…Le policier ne doit pas réfléchir… Il doit taper et s’il y a des erreurs, s’il y a des problèmes nous allons arranger…

Gbagbo Laurent, Chef de l'Etat ivoirien, à l'occasion de l'installation de la CRS 3 à Divo le vendredi 27 Août 2010


mercredi 12 novembre 2008

La presse burkinabée à propos du report de l'élection présidentielle ivoirienne


 mardi 11 novembre 2008 - Par AFP

 

Ivorian
© AFP 
Ivory Coast President Laurent Gbagbo was named on August 30, 2008 as his party`s candidate for November 30 presidential elections, an official said.
OUAGADOUGOU - Le président ivoirien Laurent Gbagbo constitue le "principal obstacle" à la tenue d'une élection présidentielle dans son pays, une nouvelle fois reportée sine die, a estimé mardi le
quotidien burkinabè Le Pays (indépendant).
"Laurent Gbagbo apparaît comme le principal obstacle à la tenue de la
présidentielle, étant donné qu'il n'entend pas l'organiser et la perdre",
écrit le journal après la décision prise lundi à Ouagadougou de reporter à
nouveau ce scrutin crucial dans le processus de paix en Côte d'Ivoire qui
devait se tenir le 30 novembre.
"Cette situation pose le problème même de la candidature du président
sortant. Dans les différents accords de sortie de crise, il aurait été
judicieux d'écarter un candidat dont on sait qu'il sera juge et parti",
poursuit le quotidien.
"Personne n'a eu le courage de dire à Gbagbo que sa candidature pouvait
être un facteur de blocage. Aujourd'hui, on est malheureusement obligé de le
constater", souligne le Pays.
"Tant que Gbagbo ne maîtrisera pas tous les paramètres de l'élection, il
est illusoire de croire qu'il se hâtera pour sa tenue rapide", relève le
journal.
"Les cartes qui lui manquent sont essentielles: le contrôle du processus
d'élaboration du fichier électoral, la maîtrise de l'électorat et le
désarmement des ex-rebelles", écrit le quotidien burkinabè.
Sidwaya, le journal pro-gouvernemental du Burkina Faso, s'impatiente
également: "L'affaire commence à traîner en longueur. Le facilitateur (dans la
crise ivoirienne, le président burkinabè Blaise Compaoré) pourrait perdre un
tant soit peu sa réputation de faiseur de paix".
"A défaut d'une échéance fixe, il nous semble qu'une entente sur la
nécessité de ne pas finir l'année 2009 sans élection paraît raisonnable. Entre
mars et juillet 2009, on peut tenir des élections en Côte d'Ivoire si la bonne
volonté y est la vertu la mieux partagée", conclut-il.
Lu dans abidjan.net

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