Le rôle des policiers selon Gbagbo Laurent

Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République.Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit… Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance.
Matez tous ceux qui sèment le désordre et après on réfléchira … Matez, matez, tous ceux qui sont contre la République... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Votre rôle n’est pas de réfléchir comme les juges. Ce sont les commissaires qui réfléchissent à votre place… Vous, votre rôle, c’est de mater, de mater…Le policier ne doit pas réfléchir… Il doit taper et s’il y a des erreurs, s’il y a des problèmes nous allons arranger…

Gbagbo Laurent, Chef de l'Etat ivoirien, à l'occasion de l'installation de la CRS 3 à Divo le vendredi 27 Août 2010


jeudi 3 juillet 2008

Cherté de la vie

Le gouvernement ivoirien a annoncé en grande pompe des mesures pour faire baisser les prix des denrées de première nécéssité après des manifestations de la rue sévèrement reprimées par les forces de l'ordre, entrainant ainsi deux morts et plusieurs blaissés. Ces mesures, prises pour trois mois, viennent de prendre fin depuis le lundi 30 juin 2008. Les consomateurs attendent toujours l' effet réel de ces mesures sur le marché. Le prix du carburant va incessament augmenter, entrainant une flambée des prix des produits de première nécessité. Alors que le salaire des fonctionnaires n'a connu ancune augmentation et est resté bloqué depuis plus de vingt ans. Pourquoi prendre de telles mesures, si on ne se donne pas les moyens de les faire appliquer; à moins qu'on en n'est pas la volonté. Nous constatons avec regrés que le gouvernement est insensible au quotidien des ivoiriens.

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