Le rôle des policiers selon Gbagbo Laurent

Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République.Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit… Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance.
Matez tous ceux qui sèment le désordre et après on réfléchira … Matez, matez, tous ceux qui sont contre la République... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Votre rôle n’est pas de réfléchir comme les juges. Ce sont les commissaires qui réfléchissent à votre place… Vous, votre rôle, c’est de mater, de mater…Le policier ne doit pas réfléchir… Il doit taper et s’il y a des erreurs, s’il y a des problèmes nous allons arranger…

Gbagbo Laurent, Chef de l'Etat ivoirien, à l'occasion de l'installation de la CRS 3 à Divo le vendredi 27 Août 2010


mercredi 24 décembre 2008

De Ouaga en Ouaga

Le quatrième accord complementaire à l'accord politique de Ouagadougou vient d'être signé. Cet accord est sensé règler le problème des grades des militaires rebelles des forces nouvelles, le désarmement et le redeploiement de l'administration dans la zone sous contrôle rebelle. Etape indispensale dans le processus de sortie de crise, avant les élections.

Depuis la signature de l'accord politique de Ouagadougou entre Laurent Gbagbo, Chef de l'Etat issu du FPI et Soro Guillaume, actuel Premier Ministre et chef de la rebellion , nous sommes au quatrième accord complementaire. Ce qui amène la plupart des observateurs de la scène politique ivoirienne à être sceptique quand à l'organisation effective de l'élection présidentielle en 2009; alors que l'accord politique de Ouagadougou signé en mars 2007 était prevu pour être appliqué en dix mois.

Les difficultés d'application des premiers accords de sortie de crise residait dans le fait qu'il y avaient plusieurs signataires avec la forte implication et pression de la communauté internationale. Le pouvoir en place estimait que ces accords lui étaient défavorables.

Nous ne comprenons donc pas la mauvaise volonté que les deux signataires de l'accord politique de Ouagadougou, leur accord issu de leur dialogue direct, avec un facilitateur choisi par eux, Le Président du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, mettent à son application pour libérer les ivoiriens qui sont fatigués de cette crise.

Nous osons espérer que ce quatrième accord complementaire sera le dernier et que la prochaine date de l'élection présidentielle qui doit être fixée par la CEI ne rencontrera pas la mauvaise fois des deux signataires de l'accord politique de Ougadougou.

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