Le rôle des policiers selon Gbagbo Laurent

Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République.Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit… Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance.
Matez tous ceux qui sèment le désordre et après on réfléchira … Matez, matez, tous ceux qui sont contre la République... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Votre rôle n’est pas de réfléchir comme les juges. Ce sont les commissaires qui réfléchissent à votre place… Vous, votre rôle, c’est de mater, de mater…Le policier ne doit pas réfléchir… Il doit taper et s’il y a des erreurs, s’il y a des problèmes nous allons arranger…

Gbagbo Laurent, Chef de l'Etat ivoirien, à l'occasion de l'installation de la CRS 3 à Divo le vendredi 27 Août 2010


mercredi 22 avril 2009

Le conclave accouche d'une souris

Le conclave, dit historique, tenu par les forces nouvelles le lundi 20 avril 2009 dans leur fief de Bouaké où des décisions courageuses devaient être prises, n'a finalement rien eu d'historique. Ce fut tout simplement une banale réunion de gens qui ne sont pas prêt à faire leur  part de sacrifice dans le processus de sortie de crise; une banale réunion de gens qui ne sont pas prêt à déposer les armes; une banale réunion de gens qui ne pas prêt de lâcher tous les biens et privilèges malhonnêtement acquis pendant ces années de crises; une banale réunion de gens qui ne supportent pas les critiques; une banale réunion de gens qui font tout pour retarder le processus de sortie de crise en accusant leurs adversaires d'hier, tous deux signataires de l'accord politique de Ouagadougou (Apo) qui aurait du nous  faire sortir de cette crise il y a belle lurette, de mauvaise foie dans l'application de cet accord; une banale réunion au cours de laquelle aucune décision courageuse n'a été prise.


Que retenir de ce conclave très médiatisé, comme une réunion capitale dans le processus de sortie de crise? Rien, sinon que les rebelles menacent de reconsidérer leur position dans le processus de sortie de crise si l'élection présidentielle n'a pas eu lieu en 2009. Faut-il les prendre au sérieux où considérer ceci comme un coup de bluff pour distraire les ivoiriens sur leur part de responsabilité dans la mise en oeuvre de l'Apo qu'ils ont librement signé avec le camp présidentiel.


Tout ce cirque me donne l'impression que l'Apo et ses nombreux accords additionnels ne sont rien d'autres qu'une pièce de théâtre, avec comme metteurs en scène le Premier Ministre Soro Guillaume, chef des rebelles et Le Président Laurent GBagbo, où le rôle des différents acteurs est réglé comme du papier à musique.

2 commentaires:

Richman a dit…

Jusques la j'ai pas encore compris cette sortie des forces nouvelles!

Abelkassi a dit…

Au faite c'est un jeu de mano à mano entre les deux camps signataires de l'Apo pour retarder smise en oeuvre.