Le rôle des policiers selon Gbagbo Laurent

Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République.Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit… Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance.
Matez tous ceux qui sèment le désordre et après on réfléchira … Matez, matez, tous ceux qui sont contre la République... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Votre rôle n’est pas de réfléchir comme les juges. Ce sont les commissaires qui réfléchissent à votre place… Vous, votre rôle, c’est de mater, de mater…Le policier ne doit pas réfléchir… Il doit taper et s’il y a des erreurs, s’il y a des problèmes nous allons arranger…

Gbagbo Laurent, Chef de l'Etat ivoirien, à l'occasion de l'installation de la CRS 3 à Divo le vendredi 27 Août 2010


vendredi 10 juillet 2009

Lu dans le "Nouveau Reveil":“Votre nom après Dagri me gêne”




Le chef de l'Etat, dans ses hommages aux personnalités de Jacqueville, hier, a égratigné par deux fois Mme Henriette Dagri Diabaté, secrétaire général du RDR et fille de la région. En effet, saluant les personnalités décédées ou encore en vie, le président Laurent Gbagbo a également parlé du Pr Henriette Dagri Diabaté, présente dans la tribune officielle. Avec l'humour qu'on lui connaît, Laurent Gbagbo a indiqué ceci : "Je voudrais saluer maintenant Mme Dagri Diabaté. Je suis toujours gêné avec son nom qui vient après. Diabaté. Parce que pour nous, c'est Henriette Dagri". Et de poursuivre après des rires accompagnés de ceux du public : "Elle, on a une petite histoire commune. On se poursuit. C'est à Gagnoa que son père était. C'est avec son père que j'ai appris que les gens qui bégayent chantent très bien (rires collectifs). Ils ne bégayent pas en chantant. Son père bégayait mais il était le chef de chorale de l'Eglise de Gagnoa. Donc, on était à Gagnoa, on s'est retrouvés à l'Institut d'histoire. C'est une grande historienne, Docteur d'Etat en histoire, Professeur titulaire. Je la remercie d'être là parce que quand même c'est la république (rires collectifs)…".


Renversant non, comme hommage. Hommage ou moquerie? A chacun d'apprécier. En quoi le patronyme d'un cytoyen peut-il géner le Président de la République garant de l'unité nationale? Y a-t-il des patonymes qui ne sont pas dignes d'être portés par des ivoiriens parce que ne sonnant pas ivoirien? Bizarre cette déclatation de Laurent gbagbo. Quelle mouche l'a piqué comme le dirait Dezza XXL.

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