Le rôle des policiers selon Gbagbo Laurent

Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République.Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit… Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance.
Matez tous ceux qui sèment le désordre et après on réfléchira … Matez, matez, tous ceux qui sont contre la République... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Votre rôle n’est pas de réfléchir comme les juges. Ce sont les commissaires qui réfléchissent à votre place… Vous, votre rôle, c’est de mater, de mater…Le policier ne doit pas réfléchir… Il doit taper et s’il y a des erreurs, s’il y a des problèmes nous allons arranger…

Gbagbo Laurent, Chef de l'Etat ivoirien, à l'occasion de l'installation de la CRS 3 à Divo le vendredi 27 Août 2010


jeudi 27 août 2009

ELECTION PRESIDENTIELLE Voici la première candidature déposée à la CEI

Le président du conseil général de Sakassou, voulant être le premier à déposer son dossier, s’est rendu, à cet effet, à la CEI pour remplir les formalités d’usage en la matière. Il a donc été reçu par le secrétaire permanent de la CEI, Auguste Severin Miremont, qui a vérifié la conformité de son dossier aux pièces à fournir pour être candidat. Muni de son récepissé d’inscription, le premier candidat à l’élection présidentiel n’a pas dissimulé sa satisfaction. Plutôt confiant, il a affiché sa détermination à se faire élire à l’élection présidentielle de novembre 2009 si d’aventure les signataires de l’accord politique de Ouagadougou respectent leurs signatures. Qu’il y ait élection ou pas à la date indiquée, pour Félix Akoto Yao, l’essentiel, « c’est de prouver aux populations qu’on a de l’ambition pour son pays ».

2 commentaires:

hiler a dit…

Plus qu'un symbole, il marque le début de la fin d'une certaine procrastination des acteurs qui ont en charge le déroulement effectif de ces élections.
Attendons de voir tout de même la suite, car trop habitué à ne pas savoir tenir parole dans ce pays.

Abelkassi a dit…

C'est un candidat qui ne pourra même pas atteindre 1% de voix. Il perdra ces 20 millions. Peut-être qu'il est à la recherche d'un poste ministériel.