Le rôle des policiers selon Gbagbo Laurent

Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République.Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit… Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance.
Matez tous ceux qui sèment le désordre et après on réfléchira … Matez, matez, tous ceux qui sont contre la République... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Votre rôle n’est pas de réfléchir comme les juges. Ce sont les commissaires qui réfléchissent à votre place… Vous, votre rôle, c’est de mater, de mater…Le policier ne doit pas réfléchir… Il doit taper et s’il y a des erreurs, s’il y a des problèmes nous allons arranger…

Gbagbo Laurent, Chef de l'Etat ivoirien, à l'occasion de l'installation de la CRS 3 à Divo le vendredi 27 Août 2010


samedi 17 juillet 2010

Côte d'Ivoire : la presse en danger


Le procureur Kimou vient une fois de plus de s'illustrer de la plus mauvaise manière en jetant en prison trois journalistes du quotidient le Nouveau Courrier sous une fallacieuse accusation de vol de documents administratifs. Qu'est-ce que ces journalistes ont fait de si mal aux yeux de notre cher procureur ? Sinon leur travail : celui d'informer les ivoiriens.

Par cette décision, Kimou vient de faire reculer la Côte d'Ivoire de 20 ans en ce qui concerne la liberté d'expression. mais aussi de faire mentir le Chef de l'Etat Laurent Gbagbo qui a crié sous touts les toits qu'aucun journaliste n'ira en prison sous son mandat. Peut-être que le costume à lui coudre par le Cef de l'Etat est trop grand pour lui. Gbagbo Laurent doit donner l'ordre à son procureur de libérer ces trois journalistes qui n'on fait que leur boulot.

Messieurs les journalistes du Nouveau Courrier vous avez le soutien du peuple et nous vous encourageons de continuer les publications concernant les résultats de cette enquête sur la filière café-cacao car les ivoiriens ont le droit de savoir comment leur argent a été volé.

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