Le rôle des policiers selon Gbagbo Laurent

Vous êtes des policiers, vous n’êtes pas des juges... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Vos ennemis, ce sont tous ceux qui sont contre la République.Tous ceux qui veulent installer la chienlit, le désordre. Tous ceux qui veulent troubler les élections. Battez-vous contre le désordre, contre la chienlit… Ne réfléchissez pas, ce sont les juges qui réfléchissent. Vous êtes des combattants du respect de l’ordre public. S’il y a des dégâts, les juges rétabliront tout. La République se construit avec les Forces de l’ordre, avec les forces de combat… Moi, j’ai les bras de la République. Quand le moment arrive pour que je lance mes bras, je les lance.
Matez tous ceux qui sèment le désordre et après on réfléchira … Matez, matez, tous ceux qui sont contre la République... Moi, mon père était militaire et après policier, donc je connais le rôle des policiers…Votre rôle n’est pas de réfléchir comme les juges. Ce sont les commissaires qui réfléchissent à votre place… Vous, votre rôle, c’est de mater, de mater…Le policier ne doit pas réfléchir… Il doit taper et s’il y a des erreurs, s’il y a des problèmes nous allons arranger…

Gbagbo Laurent, Chef de l'Etat ivoirien, à l'occasion de l'installation de la CRS 3 à Divo le vendredi 27 Août 2010


mardi 21 octobre 2008

Holà à l’impunité

Des individus arrivés en voitures banalisées et qui saccagent en plein Plateau en un jour ouvrable deux centres de collecte et d’enrôlement tabassant au passage des Ivoiriens venus se faire enrôler avant de s’en aller tranquillement avec deux valises de la Sagem ainsi que des biens numéraires volés aux personnes présentes au moment des faits. Il n’y a qu’en Côte d’Ivoire qu’on peut voir pareille chose. Qui sont ces individus que les forces de Défense et de Sécurité (FDS) n’ont pu intercepter dans une zone située à quelques encablures de la présidence de la République, siège du pouvoir d’Abidjan ? Des extra-terrestres, des fantômes ? C’est à désespérer de l’Etat de Côte d’Ivoire qui donne l’impression d’avoir abdiqué sinon de s’être déculotté devant certaines forces para-militaires ou syndicales. Nul n’est au dessus de la loi, fussent-ils des membres d’une fédération estudiantine. L’impunité doit ici et maintenant prendre fin si la Côte d’Ivoire veut retrouver rapidement sa stabilité pour être un Etat de droit et de justice. Si l’on reste sans réaction devant de tels actes de banditisme notoire, il ne faut pas s’étonner que cela prospère et fasse école. D’autres Ivoiriens ou groupements politiques pourraient s’en inspirer et troubler le processus électoral sans crainte. Il faut mettre le holà. Et que tous les activistes de tout bord se le tiennent pour dit, car le désordre est le fils du chaos.

Raymond N’Cho   (Source Soir Info)


1 commentaire:

hiler a dit…

C'est dommage, mais ces actes me ramènent à l'histoire des audiences foraines.La jeunesse citoyenne a réagit pour arrêter les vandales qui perturbaient ces opérations.Je pense qu'il serait temps que l'on agisse .